Détail de l'actualité

LES CAHIERS DE L 'ENA

08/10/2021

REVUE « LES CAHIERS DE L 'ENA »


Appel à contributions du numéro de lancement

Thème : Décentralisation et gouvernance locale


I- NOTE CONCEPTUELLE

Le Tchad est l'un des plus vastes pays d'Afrique centrale avec une superficie de 1.284.000 km2. A l'instar de la plupart des pays d'Afrique au sud du Sahara, l'économie du Tchad est caractérisée par une importante dépendance du secteur rural. Plus de la moitié (52%) de cette population active est composée de femmes. Ses principales activités sont l'agriculture, l'élevage et la pêche. La plupart des ménages tchadiens trouvent l'essentiel de leurs ressources dans le secteur rural malgré l'exploitation du pétrole depuis 2003. En dépit de toutes ces ressources, le pays fait face à un réel problème de gouvernance et de gestion administrative territoriale.

Conscient de cette situation, il s'est engagé depuis 1996 dans un processus de réformes profondes, symbolisé par l'adoption de sa Constitution la même année, acte qui a indiqué la forme de L'Etat unitaire et qui intègre la décentralisation comme mode de gestion du territoire, entre autres, les principes de gouvernance. Parmi les chantiers de réforme les plus significatifs et prioritaires figurent le processus de décentralisation devenu partiellement une réalité par les élections communales de 2012. Bien que séparés, ces deux processus ont des points communs et peuvent générer des synergies importantes pour une organisation politique et administrative du territoire et des services de l'Etat. Bien au-delà, la décentralisation vise la satisfaction des populations locales par la création des collectivités territoriales décentralisées.

La recherche sur la décentralisation et la bonne gouvernance en ce temps de crise sanitaire permet aux chercheurs de formuler de réflexion à l'intention du Gouvernement tchadien dans sa quête inachevée de plus de démocratie (locale et managériale). En mettant en exergue les efforts d'adaptation du droit de la décentralisation et de la gouvernance, son objet est également d'en examiner le régime selon les spécificités des groupes sociologiques en présence dans les Etats. Sachant que la gouvernance intègre généralement les principes de redevabilité, de transparence, de l'efficience et de l'efficacité, de réactivité, de participation citoyenne, l'État de droit et l'égalité,

il apparait logique de soutenir la dynamique globale de rapprochement avec les citoyens et de modernisation administrative. La nécessité de financer ces collectivités décentralisées et leurs rôles quant à la participation aux destinées d'une nation devraient fédérer les attentions.

L'ENA, à travers sa Direction des Etudes Administratives, Territoriales et de la Recherche Appliquée veut atteindre ses objectifs et missions dans le cadre de la recherche. C'est pourquoi, elle lance le premier numéro de sa revue scientifique sur le thème :

Décentralisation et gouvernance locale. Ce tout premier numéro devra rassembler des études de droit et de sciences politiques.

 II- LES AXES DE RECHERCHE

Axe 1 : Une gouvernance locale à l'écoute des administrés (démocratie locale, participation)

Axe 2 : Une gouvernance locale protectrice des administrés (services publics)

Axe 3 : Une gouvernance locale efficace (gestion financière, structures locales, fiscalité, gestion du domaine)

Axe 4 : Un contrôle juridictionnel effectif de la gouvernance locale

Axe 5 : Une gouvernance protectrice des ressources naturelles des collectivités autonomes et aux attentes des ODD

Axe 6 : Une gouvernance protectrice du genre

III - INDICATIONS AUX CONTRIBUTEURS

Toutes les personnes désireuses d'y contribuer sont tenues d'envoyer leur proposition de contributions au plus tard le 30 novembre 2021. La proposition comportant une présentation du sujet devra tenir sur maximum une page. Les propositions et les contributions retenues seront soumises au Comité scientifique par email aux adresses suivantes :cahierdelena@gmail.com ou contact@ena.td

Les propositions de contributions retenues par le Comité scientifique seront communiquées aux auteurs au plus tard le 15 décembre 2021. Les contributions devront être remises au plus tard le 20 janvier 2021. Parution de la revue prévue en mai 2022.

Le comité éditorial attache un prix particulier au respect des normes et standards ci-dessous indiqués :

I. La taille de la contribution est de 15 à 20 pages.

2.                Celle-ci doit être élaborée sous le format Word, interligne simple, police d'écriture Times New Roman, taille de police 12, paragraphe justifié, marges de 2,5 cm.

3.                Les contributions sont accompagnées d'une biographie succincte de l'auteur, incluant sa qualité (grade, responsabilité académique, ou statut professionnel), son adresse e-mail dans une première note de bas de page, et d'un résumé de dix lignes maximums en français avec quatre à six mots-clés.

4.                Les citations dans le corps du texte doivent être transcrites entre guillemets doubles, avec le même type et la même taille de la lettre du texte.

5.                L'appel de note est continu et se place après le mot ou le groupe de mots auquel il se rapporte, séparé par une espace insécable.

6.                Les références bibliographiques des articles, livres et ouvrages sont citées comme suit :

a)                Pour les articles des revues : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l'auteur, Titre de l'article « entre guillemets doubles », Titre de la revue en italique, Numéro du volume, Numéro du fascicule, Année de la publication, Pages initiale et finale de l'article ou Page (s) exacte (s) de la citation.

Exemple : BACHELIER G., « Les transferts de propriété entre personnes publiques JCP Administrations et Collectivités territoriales, no 43, 2006, p. 1249.

b)                Pour les livres : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l'auteur, Titre du livre en italique, Lieu de publication, Maison d'édition, Année de publication, Pages initiale et finale de l'article ou Page (s) exacte (s) de la citation.

c)                Pour les ouvrages collectifs : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l'auteur, « Titre de l'article entre guillemets doubles », Mention « in » en italique, Nom du directeur de l'ouvrage, nom

de l'ouvrage en italique, Lieu d'édition, Maison d'édition, Année d'édition, Pages initiale et finale de l'article ou Page (s) exacte (s) de la citation.

IV - COMITE SCIENTIFIQUE

1. Pf ABANE ENGOLO Patrick Edgard, Maître de Conférences Agrégé de Droit

Public, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;

2. Pr Alain ONDOUA, Professeur Titulaire de droit public, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;

3. Pr Jean-Paul MARKUS, Professeur Titulaire de droit public, Université de Paris- Saclay

(France) ;

4. Pr Nadine MACHIKOU, Professeure Titulaire de Science Politique, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;

5. Pr Adama KPODAR, Professeur Titulaire de droit public, Directeur général de l'ENA

(Togo) ;

6. Pr KEUTCHEU Joseph, Maître de Conférences Agrégé de Science Politique, Université de DSCHANG (Cameroun) ;

7. Pt MOYEN Godefroy, Maître de Conférences en Droit Public, Université Marien Ngouabi (Congo Brazzaville) ;

8. Pr ESSONO OVONO Alexis, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université Omar Bongo (Gabon) ;

9. Pr NYABEYEU TCHOUKEU Léopold, Maître de Conférences en Droit Public,

Université de Maroua (Cameroun) ;

10. Pr BEGNI BAGAGNA, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université de Douala (Cameroun) ;

Il. Pr Robert MBALLA OWONA, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université de Yaoundé Il (Cameroun)

12. Pr Meïssa DIAKHATE, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université

Cheick Anta Diop (Sénégal) ;

13. Pr BOUBACAR Ba, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université Cheick

Anta Diop (Sénégal) ;

14. GUESSELE ISSEME Lionel-Pierre, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public,

Université de Yaoundé II (Cameroun) ;

15. Pr ONANA Janvier, Maître de Conférences Agrégé de Science Politique, Université de Ngaoundéré (Cameroun) ;

16. Pr Macra TADIN, Maître de Conférences en Droit Public, Université de N'Djaména (Tchad)

17. Dr David HOUDEINGAR, Enseignant-chercheur, Université de N'Djaména (Tchad) ;

18. Dr LAMBATIM Hélène, Enseignante-chercheuse, Université de N'Djaména (Tchad) ;

19. Dr Ousmane HOUZIBE, Enseignant permanent de l'ENA (Tchad) ;

20. Dr Sitack YOMBATINAN BENI, Enseignant permanent de l'ENA (Tchad).


V- Comité de lecture et de rédaction

l . Mme Noellie ALLAM-NDOUL, Directrice des Etudes Administratives, Territoriales et de la Recherche Appliquée de l'ENA (Tchad) ;

2. Mme Aziza BICHARA DOUDOUA, Directrice du Partenariat et de la Coopération Internationale de l'ENA (Tchad) ;

3. Dr Youssouf DOUNGOUS, Directeur de la Formation Continue, du Perfectionnement et de la Promotion du Bilinguisme de l'ENA (Tchad) ;

4. Dr AHMED DJIDDA MAHAMAT AL-BECHIR, Enseignant permanent de l'ENA

(Tchad) ;

5. Dr Sylvain REOUTAREM, Maitre Assistant (CAMES) Université de

N'Djaména Tchad) ;

6. M. Allah-Adoumbeye DJIMADOUMNGAR, Directeur de 1a Formation Initiale et des Stages de I'ENA (Tchad) ;

7. M. Hinsou HARA, Enseignant permanent de I'ENA (Tchad) ;

8. Mme Ache MAHAMAT IDRISS, enseignante permanente de ENA (Tchad) ;

9. M. Youssouf TERRI, Chef de service chargé des formations I'ENA, Doctorant en droit public (Tchad) ;

10. BAISSEMMA Thomas, Enseignant permanent de I'ENA (Tchad) ;

11 . Madjitoloum SANGBE, Doctorant en lettres.


VI- Direction de publication

Monsieur SENOUSSI HASSANA ABDOULAYE, Directeur Général de I'ENA.