LES CAHIERS DE L 'ENA
REVUE « LES CAHIERS DE L 'ENA »
Appel
à contributions du numéro de lancement
Thème : Décentralisation et gouvernance locale
I- NOTE CONCEPTUELLE
Le Tchad est l'un des plus vastes pays d'Afrique centrale
avec une superficie de 1.284.000 km2. A l'instar de la plupart des pays
d'Afrique au sud du Sahara, l'économie du Tchad est caractérisée par une
importante dépendance du secteur rural. Plus de la moitié (52%) de
cette population active est composée de femmes. Ses principales activités sont
l'agriculture, l'élevage et la pêche. La plupart des ménages tchadiens trouvent
l'essentiel de leurs ressources dans le secteur rural malgré l'exploitation du
pétrole depuis 2003. En dépit de toutes ces ressources, le pays fait face à un
réel problème de gouvernance et de gestion administrative territoriale.
Conscient de cette situation, il s'est engagé
depuis 1996 dans un processus de réformes profondes, symbolisé par l'adoption
de sa Constitution la même année, acte qui a indiqué la forme de L'Etat
unitaire et qui intègre la décentralisation comme mode de gestion du
territoire, entre autres, les principes de gouvernance. Parmi les chantiers de
réforme les plus significatifs et prioritaires figurent le processus de
décentralisation devenu partiellement une réalité par les élections communales
de 2012. Bien que séparés, ces deux processus ont des points communs et peuvent
générer des synergies importantes pour une organisation politique et
administrative du territoire et des services de l'Etat. Bien au-delà, la
décentralisation vise la satisfaction des populations locales par la création
des collectivités territoriales décentralisées.
La recherche sur la décentralisation et la bonne
gouvernance en ce temps de crise sanitaire permet aux chercheurs de formuler de
réflexion à l'intention du Gouvernement tchadien dans sa quête inachevée de
plus de démocratie (locale et managériale). En mettant en exergue les efforts
d'adaptation du droit de la décentralisation et de la gouvernance, son objet
est également d'en examiner le régime selon les spécificités des groupes
sociologiques en présence dans les Etats. Sachant que la gouvernance intègre
généralement les principes de redevabilité, de transparence, de l'efficience et
de l'efficacité, de réactivité, de participation citoyenne, l'État de droit et
l'égalité,
il apparait logique de soutenir la
dynamique globale de rapprochement avec les citoyens et de modernisation
administrative. La nécessité de financer ces collectivités décentralisées et
leurs rôles quant à la participation aux destinées d'une nation devraient
fédérer les attentions.
L'ENA, à travers sa Direction des Etudes
Administratives, Territoriales et de la Recherche Appliquée veut atteindre ses
objectifs et missions dans le cadre de la recherche. C'est pourquoi, elle lance
le premier numéro de sa revue scientifique sur le
thème :
Décentralisation et gouvernance locale. Ce tout premier numéro devra rassembler des études de droit et de
sciences politiques.
II- LES AXES DE RECHERCHE
Axe 1 : Une gouvernance locale à
l'écoute des administrés (démocratie locale, participation)
Axe 2 : Une gouvernance locale
protectrice des administrés (services publics)
Axe 3 : Une gouvernance locale
efficace (gestion financière, structures locales, fiscalité, gestion du
domaine)
Axe 4 : Un contrôle juridictionnel
effectif de la gouvernance locale
Axe 5 : Une gouvernance protectrice
des ressources naturelles des collectivités autonomes et aux attentes des ODD
Axe 6 : Une gouvernance protectrice
du genre
III - INDICATIONS AUX CONTRIBUTEURS
Toutes les personnes désireuses d'y
contribuer sont tenues d'envoyer leur proposition de contributions au plus tard
le 30 novembre 2021. La proposition comportant une présentation du sujet devra
tenir sur maximum une page. Les propositions et les contributions retenues
seront soumises au Comité scientifique par email aux adresses suivantes :cahierdelena@gmail.com ou contact@ena.td
Les propositions de contributions
retenues par le Comité scientifique seront communiquées aux auteurs au plus
tard le 15 décembre 2021. Les contributions devront être remises au plus tard
le 20 janvier 2021. Parution de la revue prévue en mai 2022.
Le comité éditorial attache un prix
particulier au respect des normes et standards ci-dessous indiqués :
I. La taille de la contribution est
de 15 à 20 pages.
2.
Celle-ci
doit être élaborée sous le format Word, interligne simple, police d'écriture
Times New Roman, taille de police 12, paragraphe justifié, marges de 2,5 cm.
3.
Les contributions sont accompagnées d'une biographie
succincte de l'auteur, incluant sa qualité (grade, responsabilité académique,
ou statut professionnel), son adresse e-mail dans une première note de bas de
page, et d'un résumé de dix lignes maximums en français avec quatre à six
mots-clés.
4.
Les
citations dans le corps du texte doivent être transcrites entre guillemets
doubles, avec le même type et la même taille de la lettre du texte.
5.
L'appel de
note est continu et se place après le mot ou le groupe de mots auquel il se
rapporte, séparé par une espace insécable.
6.
Les références bibliographiques des articles, livres et
ouvrages sont citées comme suit :
a)
Pour les
articles des revues : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l'auteur, Titre de
l'article « entre guillemets doubles », Titre de la revue en italique, Numéro du
volume, Numéro du fascicule, Année de la publication, Pages initiale et finale
de l'article ou Page (s) exacte (s) de la citation.
Exemple : BACHELIER G., « Les
transferts de propriété entre personnes publiques JCP Administrations et
Collectivités territoriales, no 43, 2006, p. 1249.
b)
Pour les livres : Nom (intégral) et Prénom (initial) de
l'auteur, Titre du livre en italique, Lieu de publication, Maison d'édition,
Année de publication, Pages initiale et finale de l'article ou Page (s) exacte
(s) de la citation.
c)
Pour les
ouvrages collectifs : Nom (intégral) et Prénom (initial) de l'auteur, « Titre de
l'article entre guillemets doubles
», Mention « in » en italique, Nom du directeur de l'ouvrage, nom
de l'ouvrage en italique, Lieu
d'édition, Maison d'édition, Année d'édition, Pages initiale et finale de
l'article ou Page (s) exacte (s) de la citation.
IV - COMITE SCIENTIFIQUE
1. Pf ABANE ENGOLO Patrick Edgard, Maître de Conférences Agrégé de Droit
Public, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
2. Pr Alain ONDOUA, Professeur Titulaire de droit public, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
3. Pr Jean-Paul MARKUS, Professeur Titulaire de droit public, Université de Paris- Saclay
(France) ;
4. Pr Nadine MACHIKOU, Professeure Titulaire de Science Politique, Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
5. Pr Adama KPODAR, Professeur Titulaire de droit public, Directeur général de l'ENA
(Togo) ;
6. Pr KEUTCHEU Joseph, Maître de Conférences Agrégé de Science Politique, Université de DSCHANG (Cameroun) ;
7. Pt MOYEN Godefroy, Maître de Conférences en Droit Public, Université Marien Ngouabi (Congo Brazzaville) ;
8. Pr ESSONO OVONO Alexis, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université Omar Bongo (Gabon) ;
9. Pr NYABEYEU TCHOUKEU Léopold, Maître de Conférences en Droit Public,
Université de Maroua (Cameroun) ;
10. Pr BEGNI BAGAGNA, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université de Douala (Cameroun) ;
Il. Pr Robert MBALLA OWONA, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université de Yaoundé Il (Cameroun)
12. Pr Meïssa DIAKHATE, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université
Cheick Anta Diop (Sénégal) ;
13. Pr BOUBACAR Ba, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public, Université Cheick
Anta Diop (Sénégal) ;
14. GUESSELE ISSEME Lionel-Pierre, Maître de Conférences Agrégé de Droit Public,
Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
15. Pr ONANA Janvier, Maître de Conférences Agrégé de Science Politique, Université de Ngaoundéré (Cameroun) ;
16. Pr Macra TADIN, Maître de Conférences en Droit Public, Université de N'Djaména (Tchad)
17. Dr David HOUDEINGAR, Enseignant-chercheur, Université de N'Djaména (Tchad) ;
18. Dr LAMBATIM Hélène, Enseignante-chercheuse, Université de N'Djaména (Tchad) ;
19. Dr Ousmane HOUZIBE, Enseignant permanent de l'ENA (Tchad) ;
20. Dr Sitack YOMBATINAN BENI, Enseignant permanent de l'ENA (Tchad).
V- Comité de lecture et de rédaction
l . Mme Noellie ALLAM-NDOUL, Directrice des Etudes Administratives, Territoriales et de la Recherche Appliquée de l'ENA (Tchad) ;
2. Mme Aziza BICHARA DOUDOUA, Directrice du Partenariat et de la Coopération Internationale de l'ENA (Tchad) ;
3. Dr Youssouf DOUNGOUS, Directeur de la Formation Continue, du Perfectionnement et de la Promotion du Bilinguisme de l'ENA (Tchad) ;
4. Dr AHMED DJIDDA MAHAMAT AL-BECHIR, Enseignant permanent de l'ENA
(Tchad) ;
5. Dr Sylvain REOUTAREM, Maitre Assistant (CAMES) Université de
N'Djaména Tchad) ;
6. M. Allah-Adoumbeye DJIMADOUMNGAR, Directeur de 1a Formation Initiale et des Stages de I'ENA (Tchad) ;
7. M. Hinsou HARA, Enseignant permanent de I'ENA (Tchad) ;
8. Mme Ache MAHAMAT IDRISS, enseignante permanente de ENA (Tchad) ;
9. M. Youssouf TERRI, Chef de service chargé des formations I'ENA, Doctorant en droit public (Tchad) ;
10. BAISSEMMA Thomas, Enseignant permanent de I'ENA (Tchad) ;
11 . Madjitoloum SANGBE, Doctorant en lettres.
VI- Direction de publication
Monsieur SENOUSSI HASSANA ABDOULAYE,
Directeur Général de I'ENA.